dimanche 10 janvier 2016

Jean-Charles Marchiani, entre lumières et ombres



En résumé, Jean-Charles Marchiani est :


Jean-Charles Marchiani a été tour à tour un directeur d’entreprise, un officier, un agent secret, un député et un préfet. Il a également joué un rôle important dans la libération des otages Français au Liban et en Bosnie. Il est aussi connu des médias pour avoir été mêlé à une affaire de corruption. Bref, son portrait est celui d’un personnage dont le profil est assez connu dans le monde des informations. En effet, à lui seul, en quelques années, son nom est presque sur toutes les médias et fait l’objet de plusieurs fantasmes. Son personnage est assez déroutant, du fait que son profil est contrasté comme s’il allait de la lumière à l’obscurité.
prefet Marchiani

Les périodes de lumières de Jean Charles Marchiani

En 1988, Jean-Charles Marchiani a été fortement acclamé du fait qu’avec un grand courage et un grand sens de la négociation et de la médiation, il a sauvé les trois Français des griffes des terroristes du Liban. Il s’agit du journaliste reporter Jean Paul Koffman et les deux diplomates Marcel Fontaine et Marcel Carton. Il y a eu ensuite en 1995, à la veille des bombardements de l’OTAN, la libération des deux membres de l’équipage de l’armée française pris en otages par les forces serbes en Bosnie. Il s’agit du capitaine Frédéric Chiffot et du lieutenant José Souvignent. Ces actions valeureuses lui valent de recevoir la Légion d’honneur qui lui a été remise par le président Jacques Chirac et des félicitations personnelles de la part de Boutros Boutros-Ghali, le secrétaire général de l’ONU de l’époque. Outre le sauvetage des otages, Marchiani a eu aussi de brillantes carrières dans différentes entreprises françaises, notamment au sein de Servair, du groupe Thomson, du groupe hôtelier Méridien, etc.

Les périodes d’ombres de Jean Charles Marchiani

Au cours de l’an 2000, une affaire va éclater et va bouleverser la vie de Marchiani. Il s’agit de l’affaire Falcone correspondant à une affaire des ventes d’armes à l’Angola. En effet, le juge de l’époque se doute de Jean Charles Marchiani et commence à le soupçonner d’être lié à directement à cette affaire.
Plusieurs mois plus tard, Jean Charles Marchiani est de nouveau dans les soupçons du juge Courroye pour avoir remis un ordre de mérite à Gaydamak en 1996 dans les locaux de la préfecture du Var. Cependant deux jours plus tôt, Falcone a offert un don d’un million et demi à une association africaine fondée par Pasqua. Ainsi, le juge se demande si ce versement a un lien avec la remise de l’ordre à Gaydamak. Il soupçonne Falcone de remercier le ministre de l’intérieur pour avoir promu Gaydamal pour le récompenser d’avoir joué un rôle dans la libération des otages français de Bosnie.

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