Qui est Jean-Charles Marchiani ?
Jean-Charles
Marchiani est sans doute l’une des plus incontournables figures de la cinquième
République. Cet homme politique Français, anciennement haut-fonctionnaire est
présent dans la majorité des affaires jugées sensibles et délicates que
l’Hexagone a eu à démêler aux alentours des années 80 et 90. Bien qu’il ait
pris sa retraite en 2008, Jean-Charles
Marchiani restera dans les annales de la France en tant que serviteur dévoué de son
État au courant de la moitié du 21e siècle.
Les premiers pas de Jean-Charles Marchiani
Jean-Charles
Marchiani a vu le jour en Corse en 1943, plus précisément à Bastia. Il a grandi dans
un petit village près de celui-ci : Mazzola et au sein d’une famille paysanne
modeste. Après avoir terminé ses études secondaires au petit séminaire
d’Ajaccio, Marchiani poursuit son
chemin sur le continent en suivant des cours au sein de l’Institut d’études
politiques d’Aix-en-Provence vers la fin des années 50. À cette époque, la
France était engagée dans la guerre d’Algérie et les Français étaient divisés
par ce fait. Jean Charles
Marchiani était lui, du côté de ceux qui pensaient que l’Algérie devait rester
française. De ce fait, il décidait de s’engager auprès de « Jeune Nation » qui
est un mouvement nationaliste de l’extrême droite, pour pouvoir défendre ses
idées et ses idéaux. Lorsque la France se retire de l’Algérie d’une manière
définitive en 1962, Jean-Charles
Marchiani, tout juste 19 ans, décide de rejoindre les services secrets français. Et
pendant une dizaine d’années, il sera un officier du SDECE, l’ancien nom de
DGSE, dans l’ombre de l’équipe administration du Général de Gaulle.
Des années 70 à 2000 : business, affaires et politique
Au courant des années 70, Jean-Charles
Marchiani débute une remarquable carrière auprès de quelques grandes marques de
l’industrie française. Il était toujours responsable et était placé à
d’importants postes. Ses expériences en tant que directeur des affaires
juridiques auprès d’Air France, en tant que directeur de Servair, ensuite
secrétaire général du groupe hôtelier méridien, ont fait de lui un grand
médiateur et un manager aguerri.
Lorsque les socialistes se sont emparés du pouvoir en 1981, on va souvent retrouver Jean-Charles Marchiani au premier rang dans de nombreuses périodes de cohabitation. Au cours de la première qui se déroulait en 1986, Marchiani se retrouve dans le cercle des coopérateurs du Ministre de l’Intérieur à l’époque Charles Pasqua. Et lorsque Carton, Kauffmann et Carton, les trois grands journalistes de l’époque ont été pris en otage par le mouvement terroriste libanais Hezbollah, Jean-Charles Marchiani sera le médiateur entre l’État français et le régime islamiste. Il refera le même scénario 7 ans plus tard en Bosnie. En 1995, il est placé au poste de préfet du Var par le président Chirac. Sa principale mission était d’assainir le territoire des mouvements mafieux.
Lorsque les socialistes se sont emparés du pouvoir en 1981, on va souvent retrouver Jean-Charles Marchiani au premier rang dans de nombreuses périodes de cohabitation. Au cours de la première qui se déroulait en 1986, Marchiani se retrouve dans le cercle des coopérateurs du Ministre de l’Intérieur à l’époque Charles Pasqua. Et lorsque Carton, Kauffmann et Carton, les trois grands journalistes de l’époque ont été pris en otage par le mouvement terroriste libanais Hezbollah, Jean-Charles Marchiani sera le médiateur entre l’État français et le régime islamiste. Il refera le même scénario 7 ans plus tard en Bosnie. En 1995, il est placé au poste de préfet du Var par le président Chirac. Sa principale mission était d’assainir le territoire des mouvements mafieux.
En 1999, Jean-Charles
Marchiani a été élu député européen en rapportant plus de 13% du vote. Sa liste
dépasse largement celle de Nicolas Sarkozy. Pour lui, il s’agit d’un des plus
importants postes de sa carrière. Marchiani l’a occupé jusqu’en 2004. Ensuite en attendant sa
retraite en 2008, il était nommé préfet hors cadre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire