En résumé, Jean-Charles Marchiani est :
Jean-Charles Marchiani a été tour
à tour un directeur d’entreprise, un officier, un agent secret, un député et un
préfet. Il a également joué un rôle important dans la libération des otages
Français au Liban et en Bosnie. Il est aussi connu des médias pour avoir été
mêlé à une affaire de corruption. Bref, son portrait est celui d’un
personnage dont le profil est assez
connu dans le monde des informations. En effet, à lui seul, en quelques années,
son nom est presque sur toutes
les médias et fait l’objet de plusieurs fantasmes. Son personnage est assez
déroutant, du fait que son
profil
est contrasté comme s’il allait de la lumière à l’obscurité.
Les périodes de lumières de Jean Charles Marchiani
En 1988,
Jean-Charles
Marchiani a été fortement acclamé du fait qu’avec un grand courage et un
grand sens de la négociation et de la médiation, il a sauvé les trois Français
des griffes des terroristes du Liban. Il s’agit du journaliste reporter Jean
Paul Koffman et les deux diplomates Marcel Fontaine et Marcel Carton. Il y a eu
ensuite en 1995, à la veille des bombardements de l’OTAN, la libération des deux
membres de l’équipage de l’armée française pris en otages par les forces serbes
en Bosnie. Il s’agit du capitaine Frédéric Chiffot et du lieutenant José
Souvignent. Ces actions valeureuses lui valent de recevoir la Légion d’honneur
qui lui a été remise par le président Jacques Chirac et des félicitations
personnelles de la part de Boutros Boutros-Ghali, le secrétaire général de
l’ONU de l’époque. Outre le sauvetage des otages,
Marchiani a eu aussi de brillantes
carrières dans différentes entreprises françaises, notamment au sein de
Servair, du groupe Thomson, du groupe hôtelier Méridien, etc.
Les périodes d’ombres de Jean Charles Marchiani
Au cours de l’an 2000, une affaire va éclater et va bouleverser la vie de
Marchiani. Il s’agit de l’affaire
Falcone correspondant à une affaire des ventes d’armes à l’Angola. En effet, le
juge de l’époque se doute de
Jean
Charles Marchiani et commence à le soupçonner d’être lié à directement à
cette affaire.
Plusieurs mois plus tard,
Jean
Charles Marchiani est de nouveau dans les soupçons du juge Courroye pour
avoir remis un ordre de mérite à Gaydamak en 1996 dans les locaux de la
préfecture du Var. Cependant deux jours plus tôt, Falcone a offert un don d’un
million et demi à une association africaine fondée par Pasqua. Ainsi, le juge
se demande si ce versement a un lien avec la remise de l’ordre à Gaydamak. Il
soupçonne Falcone de remercier le ministre de l’intérieur pour avoir promu
Gaydamal pour le récompenser d’avoir joué un rôle dans la libération des otages
français de Bosnie.