jeudi 11 février 2016

Préfet Marchiani (Les Moines de Tibhirine)




EXCLUSIF. Selon nos informations, Jean-Charles Marchiani dit préfet marchiani, ancien préfet du Var, et Jacques Dewatre, ancien patron de la DGSE, devraient être tous les deux entendus en France en qualité de témoin par un juge d’instruction algérien dans le cadre de l’enquête sur la mort des moines de Tibhirine en 1996.
Leur audition devrait se dérouler dans les prochaines semaines et le Préfet Marchiani sera bien sûr present.
Plus le temps passe, plus la vérité semble s’éloigner sur les tenants et les aboutissants de ce drame (A voir sur Préfet Marchiani)
27 mars 1996. Sept moines du monastère de Tibhirine, installé à Médéa, à 90 kilomètres au sud d’Alger, sont enlevés, vers 1 h 15, par une vingtaine d’individus armés. Pendant un mois, silence radio sur l’identité des ravisseurs. Le 26 avril, via son émir, Abou Abderrahmane Amine, alias Djamel Zitouni, le GIA revendique ce mauvais coup. « Je veux bien libérer les moines », fait-il savoir dans un communiqué. Il pose une condition : que l’émir Abdelhak Layada soit élargi à son tour. Un drôle de client, ce Layada. Auteur d’un attentat contre le journaliste et écrivain Tahar Djaout, il a également passé quelques mois en prison pour atteinte à la sûreté de l’État… (Article sur Préfet Marchiani)
Quinze jours après l’offre de Zitouni, le Quai d’Orsay réagit. En substance, pas de négociation avec les terroristes. La réponse déplaît fortement au GIA. Le 21 mai, il annonce l’exécution des sept religieux. Dix jours plus tard, Alger révèle que leurs corps ont été découverts, mais sans en préciser le lieu. En réalité, seules leurs têtes seront retrouvées. L’enterrement aura lieu le 4 juin 1996 au monastère de Tibhirine. (Article sur Préfet Marchiani)
Plus le temps passe, plus la vérité semble s’éloigner sur les tenants et les aboutissants de ce drame. Le 8 décembre 2003, 8 membres de la famille du père Christophe Le Breton — l’un des moines assassinés — portent plainte avec constitution de partie civile à Paris pour enlèvement, séquestration et assassinat. Les juges Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard, enquêtant sur ce drame, demandent à Alger de recueillir les témoignages du curé, de l’émir, du jardinier résidant près du monastère. Les deux magistrats manifestent aussi le désir de se rendre à Tibhirine en compagnie d’enquêteurs de la DST… Impossible, répond Alger. Pourquoi ? Parce que ce drame a eu lieu en Algérie et que ses auteurs sont des Algériens. Bref, circulez, laissez-nous faire ! (Article sur Préfet Marchiani)
Jusqu’à ce coup de théâtre de 2004, quand le parquet de Paris apprend, grâce à un chef repenti du GIA, que les corps des moines se trouveraient dans une fosse commune. Alger change alors d’attitude et autorise le juge Bruguière à se rendre sur place. L’enquête connaît alors une avancée importante, du moins le croit-on, lorsqu’un nouveau repenti du GIA affirme que Zitouni a bien organisé l’enlèvement des moines, ce fatidique 27 mars 1996. Quelque temps après, un autre ex-émir du GIA, Omar Cheikh, bénéficiaire de la loi sur la concorde civile, dit la même chose dans une interview. Huit ans après les faits, la vérité sur l’assassinat des moines commence donc à apparaître. Un chef d’orchestre et une organisation sont identifiés : Djamel Zitouni et le GIA. (Article sur Préfet Marchiani)
Cette thèse va pourtant s’effriter à trois reprises, en 2008 et en 2009. C’est d’abord un journaliste de La Stampa qui affirme dans un article, versé au dossier d’instruction, que les moines auraient pu être abattus d’un hélicoptère. C’est ensuite un ancien membre des services algériens, Abdelkader Tigha, résidant aux Pays-Bas, qui se montre catégorique : l’enlèvement des moines aurait été prémédité par son ancien service, avec l’aide de membres du GIA qui auraient été retournés. Enfin, c’est l’ex-attaché militaire à l’ambassade de France à Alger, le général François Buchwalter, qui livre un témoignage «digne de foi », le 25 juin 2009, au juge Trévidic — qui a pris la suite de Bruguière et de Ricard. (Article sur Préfet Marchiani)
Qui a enlevé, puis décapité, en 1996, les sept moines de Tibhirine ? Les islamistes du GIA (Groupement islamique armé) ? Une bavure des services secrets algériens, qui auraient mis ce forfait sur le compte du GIA ? La justice française cherche aujourd'hui à connaître la vérité sur la mort des sept religieux assassinés en 1996. (Article sur Préfet Marchiani)

jeudi 21 janvier 2016

Jean-Charles Marchiani : liberateur des otages du liban



Jean-Charles Marchiani : liberateur otages du liban
La situation est digne d’un scenario de cinema hollywoodien, la sensation est forte, le suspense règne  en maitre. Un héros surgis de l’ombre : Jean-Charles Machiani le liberateur des otages du liban.
L’histoire s’est donc passée au Liban vers les années 80 , plus précisément en 1988 et est tournée autour de trois journalistes français qui se sont fait pris en otages par des terroristes de la Hezbollah.
Intervient alors notre héro dénommé Jean-Charles Marchiani avec ses talents inébranlables de négociateur qui par la suite lui a value le surnom de : liberateur otages du liban.
La tension était chaude entre l’état français et le régime islamique mais Jean-Charles Marchiani  a su faire preuve de discernement dans toutes les étapes de médiation pour faire libérer les 3 grands journalistes français qui étaient retenus par le groupe islamique depuis 3 ans.
Enfin, le souffle est repris , l’espoir est revenu aux otages et la médiation de Jean-Charles Marchiani a porté ses fruits et depuis notre héro porta son nom de «  liberateur des otages du liban »   



Les blogs de Jean-Charles Marchiani



Les blogs reliés de Jean-Charles Marchiani : A voir et à lire :-)

dimanche 10 janvier 2016

Le négociateur Jean-Charles Marchiani



Une lutte qui commence très tôt

C’est à l’âge de 19 ans que Jean Charles Marchiani devient un membre des services secrets de la France au sein du SDECE ou bien services de documentation extérieure et de contre-espionnage. Il y restera pendant quelques années avant de se tourner vers une autre carrière, son service ayant pris fin lorsque le gouvernement changea. Il reprit plus tard en devenant un conseiller du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. C’est pendant le temps passé à l’assister que Jean Charles Marchiani contribuera à la libération de plusieurs otages français dans le monde. En effet, il s’est largement impliqué dans les négociations pour faire libérer les otages au Liban. Ils étaient retenus depuis trois ans et c’est grâce à sa contribution qu’ils ont été délivrés des mains des milices Hezbollah. Il démontre une fois de plus ces talents de négociateurs quelques années plus tard lorsqu’il devient à nouveau le collaborateur de Charles Pasqua. Il l’aidera ainsi à délivrer deux pilotes français qui ont été retenus en Bosnie après le détournement de leur avion.

Des qualités indéniables de négociateurs

Jean Charles Marchiani combat les terrorismes à sa manière. Il a toujours mené ces négociations avec la plus grande habileté afin de faire libérer ses otages en faisant le moins de dégâts possible. Bien évidemment, il a eu quelques échecs dans son parcours, mais cela n’a en rien entaché son image au sein de la société. Le préfet Marchiani a toujours été vu comme un homme qui avait la capacité de faire aboutir des situations jugées impossibles, surtout grâce à l’affaire des otages au Liban. Il a même reçu la Légion d’honneur qui lui a été décerné par Jacques Chirac après la libération des pilots français. Il met ainsi au profit de sa nation tout son savoir-faire en matière de négociation et de lutte contre le terrorisme islamique pendant plusieurs années avant de décider de sortir de l’ombre pour entrer sur la scène politique à proprement dit.
Né en 1943 à Bastia, Jean-Charles Marchiani obtient un diplôme à la fin de son cursus universitaire au sein de l’institut d’études politique d’Aix en Provence. Il entame ensuite un parcours professionnel des plus remplis, passant d’un poste à un autre dans différentes grandes sociétés, au sein de l’État, mais aussi dans la politique. Il passe ainsi d’un secteur à un autre, mettant ses connaissances et ses talents aux profits de chacun de ses postes.


Des postes dans différentes entreprises

Après l’obtention de son diplôme, Jean Charles Marchiani se lance dans sa carrière professionnelle en commençant par un emploi au sein de l’entreprise Peugeot. En effet, après son expérience comme officier pour les services français de documentation extérieure et de contre-espionnage, il prend le poste de responsable de relation avec les syndicats de travailleurs de la société. Il reste en poste pendant deux ans avant d’intégrer la société Air France pour un poste de responsable juridique. Il prend ensuite place au sein de la direction générale de Servair avant de se retrouver en tant que Secrétaire général chez Méridien, la chaîne d’hôtel. Sa période de travail au sein d’Air France durera plus de dix ans, avant qu’il ne commence à rejoindre l’administration.

Son entrée au sein de l’administration

En 1986, Jean-Charles Marchiani décide de rejoindre l’Administration et de travailler avec le ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua. Il devient ainsi le chargé de mission du cabinet de ce dernier. Il intègre après cela un groupe privé, en devenant directeur du groupe Thomson pendant quelques années avant de revenir auprès de Charles Pasqua. Il participe pendant ces périodes en tant que chargé de mission à différents cas très délicats, dont des négociations pour la libération de plusieurs otages, comme celui perpétré par l’Hezbollah, il aidera ainsi à faire libérer trois otages le 5 mai 1988. En 1995, il fut aussi chargé par l’Élysée de procéder aux négociations pour les libérations de plusieurs pilotes de Bosnie. Après le succès de l’affaire, il devient le préfet Marchiani.

Les 3 paragraphes de Jean-Charles Marchiani

prefet Marchiani


Jean-Charles Marchiani, sa vie en quelques mots

Jean-Charles Marchiani est sans aucun doute une figure politique dont tout le monde se souviendra même des décennies après ses prouesses. En effet, il fut un négociateur hors paires, ayant permis de venir à bout de situations qui semblaient parfois devenir des causes perdues et de plusieurs libérations d’otages français détenus dans le monde. Sa vie ne pourrait ainsi se résumer à quelques mots, mais une chose est sûre, il restera à jamais dans les mémoires ne serais-ce que pour les victimes de kidnapping et de torture qu’il a aidé au cours de sa carrière.

Jean-Charles Marchiani : Enfance et jeunesse

Jean-Charles Marchiani nait en Corse, à Bastia le 6 août 1943. Sa scolarité de déroule au sein du petit séminaire d’Ajaccio. Il décide ensuite de continuer ses études universitaires en intégrant l’Institut d’Études politiques d’Aix en Provence pour obtenir un diplôme à la fin de son cursus. Marchiani fut dès sa jeunesse très portée sur ses convictions et ses idéaux, dont à l’époque une Algérie Française. Décidant de défendre ses principes, Jean-Charles Marchiani intègre ainsi un mouvement nationaliste nommé Jeune Nation. Il décidera ensuite de faire partie des services secrets de la France en intégrant la SDECE en même temps qu’il prenait des cours à l’université.

Jean-Charles Marchiani : Passage dans de grandes entreprises

Après les services secrets, Jean-Charles Marchiani décide de se lancer dans le privé. Il entre ainsi chez Peugeot en tant que responsable des relations avec les syndicats. Il intègre ensuite la société Air France pour prendre successivement différents postes dans les filiales de la société. Il commence d’abord en étant responsable juridique. Il devient ensuite le directeur général de Servair avant d’être le secrétaire général du groupe Méridien.
Une carrière exemplaire dans le monde des négociations diplomatiques
Après quelques postes dans le privé, Jean-Charles Marchiani devient conseillé du ministre de l’Intérieur de l’époque ainsi que son chargé de mission. Il mettra à profit ses compétences dans ce poste en participant largement à la libération de plusieurs otages retenus au Liban depuis des années par l’Hezbollah. Après un laps de temps à la tête du groupe Thomson, Jean-Charles Marchiani retourne auprès de Charles Pasqua pour participer à sa lutte contre les terroristes. Ils réussirent ainsi à libérer d’autres otages, cette fois-ci en Bosnie, une affaire très délicate qui a été menée avec tact et intelligence. Jean-Charles Marchiani deviendra ensuite préfet Marchiani dans le Var avant de se lancer sur les devants de la scène en devenant un candidat aux élections de députés européens.